Je dois remercier Carine, dont je vous parlais hier.
Grâce à elle, je me rends compte que je suis moins émotive que par le passé.
Il y a quelques mois, sur ce blog, je vous parlais que j’avais du mal à m’investir dans les relations amicales, ayant perdu trop d’amis, et d’êtres aimés dans des conditions tragiques. Chaque mort me blessait un peu plus, au point de ne plus vouloir d’amis !
Mais ces derniers temps, je recommençais, non sans inquiétude, une vie sociale active.
Il n’y a pas encore si longtemps, l’attitude de Carine m’aurait blessée profondément. Je lui aurais écrit pour savoir pourquoi elle agissait de la sorte avec moi, si je l’avais vexée d’une manière ou d’une autre. Sans réponse, j’aurais demandé à des amis communs d’essayer de savoir pourquoi...
Mais là, je m’en fous ! Je sais ne pas l’avoir blessée volontairement. Elle coupe les ponts, eh bien soit ! Bon vent !
J’aurais compris, avant, qu’elle est mesquine et jalouse (pour des conneries !), ça n’aurait rien changé dans mon comportement. Attendez ! J’aurais dû mentir par omission, en ne lui disant pas que j’achetais La Paloma , et ce, uniquement pour satisfaire sa vanité d’avoir, elle, une maison, et pas moi ?
J’avais conseillé à Lilian de ne pas lui dire s’il achetait son hôtel (puisqu’il agit déjà ainsi avec Jeannine et Carole, entre autres) pour ne pas froisser sa susceptibilité et s’il veut la garder comme amie. Mais, en même temps, je me pose la question de savoir si c’est une bonne attitude ? Doit-on ménager la susceptibilité des certains, en cachant ce qui nous tient à coeur, (toutes) nos réussites ? Personnellement, je ne peux pas les considérer comme des « amis » ! Surtout venant de la part de personnes qui ne sont pas à plaindre, comme Carole et Carine ! (Bon, elles ont des salaires inférieurs au mien, donc sont plus (+) à plaindre, mais, cependant, toutes deux gagnent ien mieux leurs vies que Lilian ! )