"il faut toujours voir le bon côté des choses"
Ils sont quelques uns à me dire la même chose, depuis des années.
Ils m’ont toujours surprise par la manière dont ils arrivaient à rebondir face aux difficultés de la vie. Et certains d’entre eux n’ont pas été gâtés ! Et pourtant, ils ont une pêche d’enfer.
Leur recette est donc de voir le bon côté des choses. Ne serait-ce qu’une petite, puis une autre. Et ils se reconstruisent ainsi, petit à petit, comme on élève un mur, brique après brique.
11 septembre, le monde s’écroule. Blas est mort, j’en suis certaine. Mon côté pessimiste, mais aussi réaliste.
Ce jour là, mon travail m’occupe totalement. Ce sera lui qui me sauvera de la dépression.
12 septembre, bien que prostrée, je me pose la question suivante :
"mais que trouveraient-ils de positif là dedans ? Quel bon côté des choses ?"
Et soudain, une réponse, qui dérangera plus d’une personne :
"au moins, ma vieille (oui, même si je n’avais que 23 ans), tu peux être heureuse d’une chose : ta vie sexuelle est enfin terminée ! Pas trop tôt."
Et je me suis sentie un peu mieux (même si j’aurais préféré qu’elle se termina dans d’autres circonstances, en particulier celle que Blas prennent suffisamment de maîtresses pour qu’il ne s’occupa plus de moi sur ce plan)
N’est-ce pas un signe de plus de mon asexualité, pour ceux qui en doutent ?