Lilian change ses plans. Il m’avait prévenue que vendredi serait une journée très décisive. Il le sentait.
Il ne va probablement pas acheter l’hôtel qu’il visait. "Il y a anguille sous roche" m’avait il confié, et il a découvert la fameuse anguille. La propriétaire a oublié de lui dire que l’établissement avait reçu un avis défavorable de la commission de sécurité, et qu’il n’était plus possible d’exploiter les chambres pour des soucis d’électricité. Donc, ou elle baisse encore son prix, ou elle devra encore attendre avant de le vendre. Mais comment peut-elle imaginer que les acheteurs ne verront pas le problème avant ?
Le même jour, Lilian visitait un autre hôtel-restaurant. Pas de coup de cœur comme pour le premier, mais qui, là aussi, offre beaucoup de possibilités pour "l’améliorer" (il ne veut pas d’un hôtel clés en mains : il veut le personnaliser). Même prudence tout de même, il n’achètera pas sans faire expertiser le bâtiment.
Ce qui nous rassure, c’est qu’il ne déprime pas avec l’idée que son coup de cœur tombe probablement à l’eau.
Au moins sa nouvelle perspective n’est pas isolée (par contre, il va chercher la maison isolée pour y vivre), est située dans un petit bourg de 1500 habitants (beaucoup trop, selon ses critères). Je ne le connais pas. Avec les photos que j’ai pu voir, la place est plaisante. L’hôtel n’a pas le charme de l’autre, mais, intérieurement, le restaurant est plus agréable. Pas besoin de poser la question si on aime ou non. Les chambres ont besoin d’un bon coup de jeune et d’un décorateur ! "Style perroquet"
Il continue quand même de prospecter…