Une de nos voisines, Bridget (et non Brise-Jet, mon cher Gatito !), est d’une grande complicité avec sa fille de 13-14 ans. Elle l’encense à tel point que nous avons l’impression qu’il n’y a qu’elle qui compte, que son fils (18 ans) n’existe pas. Elle ne se rend même pas compte que l’ado l’exploite à fond, la manipule, et est en fait, un véritable monstre d’égoïsme. Alors que le fils est d’une simplicité et d’une gentillesse sans pareille ! Selon les Hall, Bridget encensait son fils jusqu’à la naissance de sa fille. De ce jour, il n’a plus existé sauf pour lui crier dessus. Il est rare que les Hall disent quelque chose de négatif sur le voisinage, mais, vous sentez qu’ils n’estiment pas du tout le fille de Bridget. (je pense qu’elles seraient toutes les deux ulcérées de savoir que je n’ai pas mémorisé son prénom)
En fait, ce n’est pas la première fois que je constate ce genre de complicité avec un enfant au détriment des autres. Et peut-être plus souvent cette complicité mère-fille, ou père-fils. Ou encore avec le dernier né.
Je n’ai pas eu l’impression que mes parents se comportaient de la même manière. J’ai posé la question à mes soeurs et mon frère, en particulier par rapport à mon enfance, des fois que je ne m’en serais pas rendu compte.
Mais non, les parents n’ont pas fait de distinction particulière entre nous. Il y a des complicités plus fortes avec certains, mais sans que ce soit au détriment des autres.
Même conduite de la part de mes grands-parents paternels. Personne n’a rien noté, en dehors de quelques affinités particulières en plus avec les uns ou les autres. Côté grands-parents maternels, c’est différent. Maman s’est tellement sentie rejetée qu’elle a complètement coupé les ponts pour adopter ses beaux-parents comme étant les siens. Vous pouvez retrouver les billets à ce sujet.
↧
Complicité mère-fille
↧